Saol Ò Aithinne
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Caryl FaelivrinElfe SolaireCaryl Faelivrin
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Messages : 20
Date d'inscription : 01/03/2011
Age : 35
Localisation : Rennes

Feuille de personnage
Armes:
Statistiques:
Âge du personnage: 174 printemps
Messagelivraison d'un tout neuf Caryl (ça fera 5 piecettes !) ... (ah, oui le retard, ben oui c'est comme les pizza, gratuit alors. Bon...le patron va pas encore rigoler glups)livraison d'un tout neuf Caryl (ça fera 5 piecettes !) ... (ah, oui le retard, ben oui c'est comme les pizza, gratuit alors. Bon...le patron va pas encore rigoler glups) Icon_minitimeMar 1 Mar - 23:56

FAELIVRIN
Caryl













~Votre Personnage~

¤Nom de famille : Faelivrin
¤Prénom : Caryl
¤Age :174 ans
¤Sexe : Masculin
¤Alignement: Chaotique Bon
¤Espèce : Elfe solaire
¤Nation : Aurëwen
¤Métier : Dauphin, Futur Conseiller et Grand chercheur des Elfes Solaires
¤Talents/aptitudes/défauts :

D’une intelligence au-dessus de toute moyenne, Caryl est le petit génie et la fierté du peuple d’Aurëwen. Il incarne par sa capacité de raisonnement et son intelligence tout ce que tout elfe solaire souhaiterait atteindre.

Mais son image charismatique reste un voile dissimulant une personnalité intellectuelle complexe peu évidente à appréhender, encore moins à cerner. Le jeune elfe reste un mystère parfois bien trop excentrique aux goûts de certains et notamment des hautes sphères politiques qu'il côtoie, ses confrères inventeurs et chercheurs. S'il est beau parleur, surtout en ce qui concerne ses centres d'intérêt, il reste généralement peu enclin à prendre la parole, notamment lors des grandes discussions et réunions qu'exigent son rang. Lors de telles situations, son attitude est souvent désintéressée et ennuyée. Et il ne fait aucun effort pour dissimuler sa lassitude d'un sujet qu'il trouve inintéressant.

Sa timidité qu'il a su plus ou moins dominer, notamment ses dernières décennies, l'a rendu plus sûr de lui et lui offre quelques accès d'arrogance et d'orgueil bien que cela ne lui ressemble pas vraiment. Tout génie qu'il est, il aime ces moments de reconnaissance que ses travaux et recherches apportent, mais exigent, selon lui.

De nature calme et gentil, Caryl garde encore une âme enfantine qui lui permet de s'illusionner devant sa conception très personnel du monde. Il s'avère être un véritable ange avec les gens qu'il aime. Et il prend bien des précautions pour les garder.

Son attitude peut par contre sembler bien étrange, et même ses connaissances les plus proches comme ses soeurs ne le comprennent pas toujours. Il peu exploser pour une simple circonstance et au contraire rester de marbre devant une situation désastreuse. Il lui arrive fréquemment de discuter seul avec lui même, ce qui lui a valu plusieurs qualifications tels que fou, aliéné, schizophrène ou malade, entre autres. Ce qui n'est peut être pas dénué de fondement.

¤Arme de prédilection :
Couteaux papillons, armes expérimentales, généralement discrètes ainsi que le poison.


~Statistiques~


220 points à répartir + 10 points bonus en Charisme attribué par l'oracle.

¤Force : 25
¤Dextérité : 50
¤Constitution : 25
¤Intelligence : 90
¤Charisme : 45
¤Capacité d'invocation : --- (Caryl est dépourvu de capacité d'invocation)

~Apparence et Mental~

-Iris : doré et moucheté de tâches ambrées
-Peau : légèrement dorée et plutôt pâle
-chevelure : blonde platine avec quelques mèches dorées
-Taille : 1m74

¤Physique :

Caryl est loin d'avoir la carrure de ses grands frères. Plutôt fin et svelte, il donne un nette impression d'être faible en apparence. Aspect que Caryl ne prend pas la peine de cacher et préfère user tel un félin malin et agile. Et avec sa petite gueule d'ange aux charmes intrigants et son regard mystérieux et profond il apparaît comme un jeune homme dont émane une aura naturelle de gentillesse et de douceur.

Il aime porter des tons et des couleurs aériens : blancs, azurés et orangés sont ses prédilections. Mais s'il fait attention à ses accoutrements, c'est simplement par l'éducation qu'il a reçu et pour l'image qu'il représente. Il porte généralement un pantalon aux couleurs variées et présentant divers broderies sensées représenter des symboles qu'il apprécie. Un simple haut blanc en lin, puis une cape blanche épaisse munit d'une capuche constituée de plusieurs pièces, reliées entre elles par des jeux de boucles d'argent, d'aiguillères finement ouvragées et de broches en damas incrustées de pierres de jade. Il n'est pas rare de le voir porter des boucles d'oreilles du même set que ses broches qui sont un cadeau de Llyriëlle.


¤Signe particulier :


  • Son intelligence n'a tout simplement pas d'égale encore connu dans le monde. Et le jeune Faelivrin a su en tirer partie à sa manière.

    Véritable génie dans différents domaines tels que la physique, les mathématiques, l'alchimie et la chimie avancée, l'astrologie et la géologie, il a déjà apporté de nombreuses idées novatrices et améliorations de principes déjà existant. Féru d'histoire, c'est un véritable puis de connaissances et de savoirs concernant l'histoire de son espèce, et aussi de celles des autres race elfiques, des humains.

    Ses connaissances ethnologiques sont impressionnantes et reflètes sa soif d'apprendre. Repoussant les limites de ses recherches malgré les moeurs et l'éthique et la désapprobation de ses pairs, il s'est adonné ces dernières années à l'elfanthropologie mené par la pointe de son scalpel...Mais après quelques interventions de ses confrères, Caryl a du s'arrêter un temps et puis trouvé des moyens peu conventionnel de poursuivre ses recherches. L'étude de la physiologie elficoïde (ou humanoïde), de l'anatomie et la biologie des organismes est donc sa dernière branche d'intérêt qu'il s'évertue à faire grandir.
    Côté physiologie, biologie et médecine, il n'a pas encore apporté grands choses du fait de ses récents intérêts pour ces disciplines. Il est en voie de mieux comprendre la circulation interne, le principe de thermorégulation, l'importance et les réels rôles du coeur, du poumon et des échanges gazeux et l'origine des réflexes.

    Ses idées novatrices voir révolutionnaires et sa fougue farouche lui vaut une réputation plutôt ambigüe au sain de ses confrères chercheurs et érudits. Grain de génie et de folie, faune créatrice stupéfiante voir même apeurant. Ce qui lui a valu le surnom de « Tsùnmi go fari monts-ù » (Le tsunami qui va loin, au dessus des montagnes).

    Plusieurs de ses interventions épineuses lui ont d'ailleurs valu l'hostilité de certaines personnes de haut rangs, et il n'est forcément bien apprécié dans les hautes sphères elfiques à cause de son franc parler jugé trop incisif ou de ses idées jugées scandaleuses. Et si aucune sanction ne fut retenue contre lui malgré plus d'un incident diplomatique, c'est à cause de son sang royal et de ses talents indispensable.

    Il est donc à l'origine de nombreuses inventions récentes, là aussi dans de nombreux domaines, ou d'améliorations de ce qui existe déjà. Il a participé à l'élaboration de plusieurs bâtiments allant de simples habitations en passant par la nouvelle bibliothèque, ou l'observatoire, entre autres. Par un judicieux système utilisant la vapeur, il a réussit à créer le premier prototype d'ascenseur, qui se trouve au niveau de la bibliothèque. D'une simple idée toute simple, il inventa le tire-bouchon, puis un kit d'ustensiles rassemblés en un petit objet qu'il appela porte-lames (couteau suisse). Très récemment, il a réussit par un jeu de loupes et de miroirs à fabriquer un « coeur d'étoile », une sorte de loupe astronomique qui permet de voir avec précision le ciel. De nombreux prototypes d'engins roulant, volant ou flottant son nés de son génie. Et particulièrement ses aérocoptères. Et ce ne sont que quelques exemples.

    Il est bien évident qu'il a participer à la réalisation d'objets et d'engins de guerres. Quelques exemples : arbalète à répétition, grenades à poudre, bombes à TNT, simple ou double-lames rétractable, le damas d'or, différents poisons, prototypes d'armes à « feu », etc.

    Mais malheureusement, ses qualités exceptionnelles entraînèrent pour lui un manque de force et surtout une absence de capacité d’invocation. Comme si, le prix a payé pour le don qu’était le sien, était l’exclusion de ce que tout jeune dauphin devrait posséder, une invocation.
    Le cœur lourd de cet éloignement, causé par cette différence il se réfugie dans son rêve qui est celui de voler dans les cieux. Et même s'il ne le dira jamais, cette tare lui pèse bien plus qu'il ne peut le croire.

  • A défaut d'avoir un tatouage véritable dont l'art est seulement connu par les elfes sauvages, et en attendant d'en avoir, Caryl porte des faux tatouages sur une bonne partie de son corps. Ces dessins sont à base de pigments végétaux et minéraux et d'un enduit adhésif provenant de la sève d''une espèce d'arbre particulière résident uniquement dans la région de Lomelindë.
    Ses bras, ses jambes, ses cuisses, son ventre, son torse présentent de belles arabesques aériennes et diverses courbes légères se disputant divers symboles dont lui seul connais la signification tel la lune brisée, un soleil pensif, les yeux perçants d'un félin, une lame entremêlée dans une triade d'anneaux imbriqués, etc...Son dos quant à lui laisse place à une magnifique imitation qui laisserait croire que le jeune elfe possède bien des ailes. Les tons de ses tatouages sont clairs allant du bleu azuré au dorée effacé, en passant par l'ocre et le jade violacé. Il est obligé de les refaire régulièrement et fait bien attention à ce qu'on ne les voit pas une fois en compagnie, bonne ou mauvaise.


¤Caractère :

En une simple expression : «le calme en pleine tempête comme l'oeil d'un cyclone ».

En apparence, le jeune solaire est d'un calme parfois insolent et ce même dans les situations les plus horripilantes, les plus honteuses ou les plus tendus. Le masque dont Caryl se munit s'avère parfois déroutant, même pour les solaires dont la culture prône la maîtrise de soi.
Malgré cette épaisse coquille, Caryl ne peut rester imperturbable en toute heure. Ses accès d'émotions sont plus fréquentes qu'on ne le croit et le mettent dans des états pouvant aussi bien être dangereux que pathétiques. Il lui arrive fréquemment de faire part de ses ressentiments à Ilma, la nounou familiale des Faelivrin. Elle l'une des seules personnes à connaître nombre de ses secrets, hontes et petites histoires. Plus même que ses soeurs.
Ses rêves et ses recherches lui permettent en grande partie de canaliser ses émotions et de tourner son énergie vers des buts bien précis.
Caryl semble plus affectés par la réunion des quatre lunes que les autres. Paradoxalement, l'influence de ces dernières prises une à une apparaît très faible voir inexistante.

NB : selon certaines rumeurs encore infondées, le jeune Caryl aurait déjà plus d'une fois risqué de mourir durant l'une de ses accès d'émotions.

Son attitude est parfois déroutante. Il peut arriver que certaines situations ou certaines circonstances lui fasse complètement perdre la raison, du moins en apparence, ou le terrasse. Sa perception de ce qui l'entoure étant différente, il lui arrive assez fréquemment d'avoir une réaction ou une attitude jugée anormale ou inadéquate.
En fait, son comportement est en marge de la normalité, il ne pense pas de la même manière que ses congénères.
Il peut parfaitement tenir plusieurs conversation simultanément, et arrive à suivre deux pensées, parfois plus, en même temps, ce qui est impossible pour le reste de la communauté elfique et humaine. Il est donc plutôt difficile de le suivre dans ses raisonnements lorsqu'il ne fait pas attention.

Caryl est cependant, profondément gentil et altruiste dans sa façon d'être et de penser. Il ne ferait pas de mal à une mouche si cela n'était pas nécessaire à un but ou un idéal qu'il jugerait noble et digne d'être suivit. Il aime aider autrui et se trouve très proche de son peuple, il n'est pas rare de l'apercevoir en ville se promener.
En revanche, les personnes qui ne sont pas dans son coeur et pire encore font naître en lui des pulsions de nature violentes qu'il a du mal à maîtriser peuvent se considérer comme en sérieux danger. Cela lui a déjà valut nombre d'histoires qui n'ont bien sûr jamais été dévoilés aux oreilles du peuple.

Ce que lui reprochent surtout ses proches est sa volonté implacable d'appliquer ses exigences à lui-même ainsi qu'aux autres. Qu'importe ce qu'ils en pensent, ou leur vision des choses.

¤Armes :

Caryl aime les armes discrètes et dissimulées dans ses habits. Il porte constamment un jeu de lames papillon qu'il manie avec une dextérité certaine et mortel s'il le désir. Mais il n'aime pas user des armes pour son bon plaisir, et mise à part pendant un jeu ou un entraînement, il ne les sortira quand cas de dernier recourt. Caryl préfère la joute verbal, le sens de l'observation, le savoir et la subtilité contextuelle pour prendre avantage. Si cela vaut la peine de le prendre.

En plus de ses lames finement ouvragées, il lui arrive de porter des armes cachées qu'il change souvent puisqu'il en invente régulièrement. Il en invente de toute sorte et pour toute utilité, que ce soit pour désarçonné l'adversaire, le rendre confus, se dérober de son champ de vision, le tuer, le neutralisé ou affronter l'ascension improbable et vertigineuse d'une tourelle aux murs lisses...
Il préfère les tester dans ses appartements à moins d'une nécessité indispensable de devoir les essayer en condition réelles. Il s'en munit donc rarement lorsqu'il sort, sauf pour une raison bien précise. S'il n'a pas le temps ou les compétences exigées pour s'en occuper lui même, Caryl fait appel à certains soldats expérimentés dans lesquels il a toute confiance (ils se comptent sur les doigts d'une main). Ces derniers sont habitués à lui rendre ce service, et il le leur rend bien.

Passionné en botanique, ses connaissances en solutions, onguents, mixtures, aux propriétés curatives ou virulentes sont bien aiguisées. D'une certaine manière, il pourrait rivaliser avec les orfèvres en poisons que sont les drows. Son approche et ses astuces sont cependant très différentes.


¤Liens avec les autres membres de la famille des Faelivrin:


  • Corélon Faelivrin, son père. Leur relation ont toujours été alambiqués et de plus en plus tendues au fil du temps jusqu'à sa mort. A dire vrai, celle-ci ne l'a pas vraiment affecté et a été vécu comme un soulagement. Son paternel n'a jamais vraiment eu de nobles considérations pour le petit génie de la famille et ne lui a que très rarement donner l'impression d'être considéré comme son fils. Caryl en a souffert assez longtemps pour que son affection s'émousse puis disparaisse presque complètement. Ses traits de caractères ressembles en partie à son frère ainé, ce qui explique en partie leur relation froide, tendue et incomprise.

  • Mélissandre Faelivrin, sa mère. Il l'aime comme un fils peut aimer sincèrement sa mère. Il lui voue une certaine admiration et ne sera jamais une personne qui lui tiendra rigueur pour « ses erreurs ». Il a une grande confiance en elle et sait qu'il peu trouver conseil, réconfort et une oreille discrète auprès d'elle, bien qu'il ne lui dit pas tout. Il ne lui a jamais mentit autant par respect que par amour. Et puis il est stupide de vouloir mentir à une reine qui saura tôt ou tard la vérité. Caryl est en revanche assez préoccupé de ses dernières « déviances » et hésite encore à lui en parler de peur qu'il ne le révèle à sa petite soeur plus qu'à cause de son père (de son vivant) ou de son grand frère.

  • Anàrion Faelivrin, son frère de 50 ans son aîné. Les reproches qui fusent régulièrement de la bouche d’Anàrion mettent les nerfs de Caryl à rude épreuve. De nombreuses disputent se terminant en rage ou en larmes eurent lieu entre ces deux Faelivrin. Il l’évite donc le plus possible. Sans lui vouer une haine profonde, il garde une rancoeur non dissimulée à son égard à cause de cette pauvre considération de la part de son aîné. Il n'apprécie pas son comportement impitoyable et son côté narcissique. Le pouvoir et cette soif intangible lui était monté à la tête depuis bien des années, pensait-il. Qui plus est, il le trouve bien trop psycorigide sur bien des aspects. Il ne lui accorde son respect que part la signification de son titre et de son avenir royal.

  • Aranwë Faelivrin son (demi)frère de 45 ans son aîné. Entente cordiale entre les deux frères, mais ceci à une condition. Que la présence de l’aîné de la famille et de Ruyven soit exclue. Caryl regrette que son demi-frère soit si proche de l'ainé et lui voue une telle confiance et une telle admiration. Cette jalousie intérieure ne lui empêche pas d'apprécier le personnage et les moments qu'il passe avec lui, d'autant plus que Caryl lui voue une grande estime aussi bien pour sa personnalité que pour l'image qu'il donne au peuple.

  • Firiël Faelivrin sa soeur de 35 ans son aînée. Les taquineries sont de mise avec elle, elle ne comprend guère les intérêts du petiot blondinet de la famille. Mais ne s’avance pas à le juger sur ses actes. Car, elle connait comme lui la « honte » de ne pas posséder d’invocation. Par cette condition similaire, Caryl l'apprécie beaucoup et ce malgré son comportement et ne se préoccupe pas de que l'on raconte à son sujet. Il aime d'ailleurs écouter ses exploits, aventures et mésaventures et ne se prive pas non plus pour la chamailler.

  • Llyriëlle Faelivrin sa dernière (demi) soeur, ils ont 50 ans d'écart. Llyriëlle est sa préférée de la famille, comme lui, d’une certaine manière elle sort du troupeau. Et est la brebis galeuse. Attentionné à son égard, il la défend en toute cause et n'hésite pas à lui apporter son aide, son soutien et son réconfort. Cependant, il s’en veut énormément de l’avoir mise plus d’une fois en danger, car elle se chargeait volontiers dans sa jeunesse d’inauguré ses engins volant.


  • MacBeth (Ilma), la nounou des enfants Faelivrin. Elle est sa confidente. Et elle connait nombre de choses sur Caryl, en bien ou en mal. Caryl lui octroie une confiance absolue et sait qu'il peut compter sur elle pour des conseils, du réconfort ou quelques confidences, avouables ou non. Il s'est par contre toujours interroger sur elle qui porte un voile de mystère intrigant.





~Structure~

¤Histoire :

An 7908...
Aydindrill, Palais Royal, quelque part dans ses corridors...




Le souffle court et bruyant, les poumons brûlant, des gouttes de sueurs perlant, l'esprit alerte et paniqué, le jeune Caryl fuyait à toute jambe la réalité des faits. Il traversa un long corridor aux murs miroirs plus rapidement qu'il ne l'aurait jamais fait auparavant et bifurqua au bout pour sauter quatre par quatre les marches en marbre anthracite d'un escalier en colimaçon. Puis une salle spacieuse mais vide, et au détour d'un énième couloir suite à une énième bifurcation du labyrinthe qu'exigeait le palais royal une porte finement décoré d'or et d'argent. Il l'ouvrit sans frapper et la claqua contre le mur, se retrouvant dans les appartements de son ilma, McBeth.

Elle sursauta de stupeur et se radoucit en apercevant le jeune Caryl. Elle se leva de son atelier de couture et se pressa vers lui. Ses traits se plissèrent d'inquiétude lorsqu'elle le découvrit en pleur, apeuré et recroquevillé sur lui-même.

McBeth le prit dans ses bras et tenta de le calmer mais ses calins et ses mots réconfortant n'y changèrent rien.


- Sainte Danaë ! Mais tu es blessée ! Tu saignes !

Elle le déposa sur le fauteuil et alla chercher la médecine nécessaire : lotion nettoyante, coton buvard, bandages, gomme adhésive, eau et poudre cicatricielle d'érable jaune. Caryl se laissa faire et ne répondit rien à ses questions, il resta de marbre jusqu'à ce qu'elle réussisse à lui décrocher un sourire obligé lorsqu'elle lui proposa un de se mets préférés : thé de menthe et de fleur d'oranger avec cuillère de miel et des petits gâteaux secs fourrés de confiture à la myrtille. Elle le déposa et il s'assit dans un des nombreux fauteuils qui garnissaient la pièce.

Elle lui apporta un petit plateau et s'assit à ses côtés. Après un silence entrecoupé de ses soubresauts et des craquellement des biscuits Mcbeth lui posa la question qui lui brûlait les lèvres. Elle lui débroussaillait ses cheveux ébouriffés avec une réelle tendresse qui eurent le don de le calmer un peu.


- Que t'es-t-il arrivé mon poussin ?

Il s'obligea à ne pas croiser le regard de son ilma et regarda les ondulations de la vapeur d'eau s'échappant de sa tasse de thé encore brûlante. Il hoqueta et renifla un bon coup, prit une gorgée de thé chaudement douloureuse puis posa ses yeux dans ceux de McBeth. Il lui posa cette simple question. Simple mais pourtant lourde de sens et de conséquences.

- Suis-je un monstre ?

McBeth soutenais le regard ruisselant du jeune enfant. Elle y percevait de la peur, une peur panique profonde. Un voile de honte s'y dessinait, implacable et une douleur vive et profonde donnait une teinte cuivré à la douleur naturellement doré de ses pupilles. Mais il y avait autre chose qui se terrait dans ce mélange puissant d'émotions. Elle n'aurait su dire quoi. Son intuition alerte lui distillait de terribles suppositions que son esprit rejetait avec violence. Et si elle avait raison ?

N'était-ce pas de la fascination ? Cette gamme bleu-vert marine qui scintillait au coin de ses yeux perlés ? Ou était-ce encore plus loin, plus noir, plus dangereux que ce qu'elle imaginait et osait imaginer ?

Une chose en était certaine, elle s'en mordrait l'esprit de regrets de n'avoir pu le détourner de ce lugubre chemin.

Il lui posa une seconde fois la question, attendant une réponse qu'elle ne désirait pas apporter. Puis une troisième à laquelle elle lui répondit :


- Non, pourquoi en serais-tu un ? Tu sais que tu n'es pas un monstre Caryl. Je te le dis, tu es tout sauf un monstre. Qui t'as mit cette idée en tête ? Raconte moi, tu sais que tu peux tout me raconter, hum ? Tu es plutôt un vrai petit ange mon poussin. Qu'est-ce qui se passe alors ? Dis moi si tu veux.

Doux venin que le mensonge encore inavoué et mal connu. Elle ne pouvait pas vraiment savoir mais juste deviner. Il vivrait avec, et c'était ainsi. Et alors qu'il finissait son goût puis finit par s'endormir dans ses bras encore tremblant, McBeth leva la tête vers une silhouette qui s'apprêtait à toquer la porte. Elle lui lança un regard noir et emplit de colère. Son malaise venait de là.

- Eniltak...




* *
*

An 7908, un peu plus tôt...
Aydindrill, Palais Royal, dans une des nombreuses pièces du laboratoire, en sous sol...




Il sentait la puanteur de chair brûlé, infâme sensation de nausée et bile remontée de ses tripes se déversèrent sur le carrelage tâché d'écarlate noirâtre. Il ne ressemblait plus qu'à un tas de viande brûlée, chaude, carbonisée par endroit, ses yeux regardait l'abîme infini de sa souffrance gravée en mémoire. Il avait le sang encore chaud mais le coeur gelé du voile irrévocable de sa fin. Il avait crié sa détresse, hurlé sa douleur et ils resteront à jamais gravé dans sa mémoire. Son cadavre aux allures de pantin désarticulé le fit perdre connaissance et sa tête rencontra violemment le sol dans un écho sourd.

Une silhouette, forme de vie singulière et familière s'approcha du jeune elfe qui tenta vainement de fuir ce personnage hideux. Il entendit sa voit sirupeuse, ses conseils et ses mots réconfortant. Mais il ne voulait plus les entendre, il voulait disparaître, ne plus rien savoir, ne plus rien faire, n'être plus rien pour ne plus subir l'affront de la réalité.

Retrouvant assez ses esprits, il se faufila entre les jambes de son tuteur et futur collègue – malgré tout ce gâchis et cette perfidie ignoble – et couru de tout son être pour s'éloigner de lui, de sa...de leur victime et de cet endroit insupportable.




_________________




An 7967, saison automnale
Aydindrill, capitale des Solaires
Dans la serre des appartements de Caryl




Si beau et malgré tout si perfectible. Si grandiose et pourtant si banal pour eux. Si désirable mais néanmoins loin de sa propre réalité. Telle était la mélopée du rossignol qu'il regardait voler dans la grande serre. Ouverte. Et pourtant il était encore et toujours là, jour après jour. Par habitude surement, mais aussi une toute autre chose, lié à sa prétendante à laquelle il déclarait sa cour dans un balai aérien d'une grâce à lui fendre le coeur. Son esprit vagabondait au gré de ses douces courbes et de ses vives embardées. Son rythme s'accélérait pour finalement décélérer, deuxième acte entamant la parade amoureuse. Une drôle d'impression puis des palpitations le surprirent et faillirent briser le charme de ce spectacle envoutant. Elle répondait à son appelle, intéressée, impressionnée. Le mâle frôla la belle qui prit son envol à son tour. Deux êtres pour une seule trajectoire, la synchrone parfaite. Le grand final commençait à peine dans une succession de vrille étourdissante que le spectacle fut gâché.

- Encore à rêvasser Caryl. Ce n'est pas comme cela que tu avanceras dans tes travaux.
- J'ai besoin de rêver pour poursuivre, c'est vital. Et tu le sais. Inutile d'en débattre plus, je ne t'ennuies pas avec tes penchants pour les jeux, Ectorel, répondit-il d'un air détaché qui couvait néanmoins une réelle irritation qui fronçait en son esprit intérieur, toujours à contempler le tout jeune couple de rossignols il ne prêta aucun regard à son interlocuteur inopportun.
- J'ai touché un point sensible se me semble. Passons, je ne suis pas là pour t'embêter sur ça, mais plutôt pour parler de tes derniers...exploits, son ton s'était assombrit et le dernier mot résonna comme le glas de sa rêverie.
- Je sais ce que tu penses, lâcha Caryl qui n'avait toujours pas lâché les oiseaux du regard
- Oh ?! Voyons cela, et qu'est-ce que j'en pense ?[i] S'exclama Ectorel avec une acidité agacée bien prononcée

- …
- Alors ?
- Ton petit jeu va-t-il durer encore longtemps ? Je ne puis donc me prêter tranquillement à mes observations, indiqua-t-il en pointant du regard, accompagné d'un cou de tête, la danse qui se déroulait juste au dessus d'eux.
- Très bien, je reformule pour que ce soit bien clair et sans sous-entendu, pour que tu puisses bien te prendre la réalité des faits dans les yeux et que tu les regardes bien et pour en abréger la chute avant que nos deux tourtereaux...
- Rossignols.
- Bref, ne finissent leur numéro.

Caryl soupira, ses mains se serrèrent, il n'aimait pas cela. Il n'y arriverait pas. Mais pourtant, au fond de lui, il savait qu'Ectorel ne faisait ça que pour son bien. Et s'en était d'autant plus dur à supporter. Il le regarda droit dans les yeux et alors ce dernier reprit son verbe accusateur. Il se regardèrent un moment en silence, jusqu'à ce qu'Ectorel reprenne la parole sous l'attention obligée de Caryl.

- Qu'est-ce que je pense de tes dernières expériences, qui soit, paraissent très intéressantes, sont à même de faire évoluer énormément de choses, voir d'apporter une véritable révolution pour nous tous. J'en conviens. Mais est-ce que cela justifie de sacrifié des âmes innocentes pour cette science que tu chéris tant ? Ça ne te fait rien de les inciser de ton scalpel et de disséquer leur esprit de tes mains en âme et conscience de ce que tu fais ?

Le jeune inventeur porta sa main devant sa bouche, se gratta le menton avant de toquer trois fois sur le coin de son front avec un sourire désolé.

- La science est en elle-même immoral, c'est nécessaire. Et pour aller plus loin j'en ai besoin. Il faut savoir faire des sacrifices pour pouvoir avancer, c'est ce que je fais. Et je le fais, pour tous. Tu comprends ça ? Pour vous.
- Au détriment de ta propre éthique !? Toi le si gentil Caryl qui n'aurait pu faire de mal à une mouche, tu t'es... « sacrifié » pour les autres, et tu t'es sentis responsable de tout ceci. Merci de porter ce fardeau sur tes épaules. Mais ne te moque pas de moi, tu sais très bien qu'il y a d'autres méthodes, que tu n'es pas le seul à pouvoir faire ça ! Ne crois pas que tu en es le seul capable sur cette terre. Tu sais parfaitement de quoi sont capable les humains et leur imagination débordante dans ce domaine ci. Tu ne crois pas pouvoir trouver autre chose ? d'autres manières de faire ? d'aborder d'autres approches ? Je n'y crois pas. C'est juste, le plus simple finalement...N'est-ce pas ? Personne ne t'as demander de faire ça...
- … si.
- Qui ?
- Je ne peux pas te le dire. Mais en un sens, tout le monde, les Solaires, les elfes, les humains, l'ensemble de nos peuples réclament une avancée. C'est au dessus de toute considération individuelle. Une civilisation ne demande qu'à avancer. Et je m'attarde à accélérer le rythme de son pas.

Caryl s'avança vers une des fenêtres ouvertes de la serre et observa Aydindrill de son point de hauteur. La vue était imprenable et la panorama qui s'offrait à leur yeux couperait le souffle à un aveugle. L'ensemble des quartiers sud, est et ouest se dessinait à quelques dizaines de mètres au dessous d'eux. Les embranchements complexes de ruelles, de ponts, pontons et arches décrivaient de charmantes arabesques encerclant les bâtisses de plusieurs étages, chacune élancées selon son propre désir, chacune aux inspirations similaires mais variées. De nombreuses essences d'arbres garantissaient le support des architectures ou la beauté des lieux. D'autant plus de flore poussaient ça et là, selon un désordre apparent dissimulant une logique et un esprit bien définit propre à la culture solaire, et créait un magnifique tableau ruisselant d'aqueducs et de fontaines. Il connaissait par coeur cette vue, il en avait apprit les moindre recoins, les plus menus détails et dans une dynamique qu'il pouvait même devancer. Il se perdit dans ces pensées avant de revenir subitement à la réalité par son ami.

- Tu t'enfonces dans de sombres marais embrumés Caryl. Je n'aime pas ça, sache le.
- J'en prend conscience. Merci de t'inquiéter pour moi, mais je vais très bien, même avec ces...morts sur ma conscience.
- Tu arrives à...
- Vivre avec ça oui, et tu sais quoi, à même garder cette insouciante innocence.
- Et toi même ?
- Comment ça ?
- Arrives-tu encore à te regarder sereinement dans un miroir, et de reconnaître l'être que tu es vraiment ? Arrives-tu as dormir paisiblement ? N'es-tu pas hanté par leur visage ?

Des larmes apparurent au coin de ses yeux.

- Je...Par moment oui. Et de plus en plus. Tu sais...en fait, non tu ne sais pas. Non pas du tout.
- Raconte moi, je suis là pour toi, pour ça, tu le sais bien, en aucun cas je ne te porterais de jugement, ou du moins, je m'y efforcerais.

Caryl acquiesça. Des souvenirs se formèrent dans sa tête. Des images puis des sons, des cris, des gémissements. Il revoyait leur visage, un à un, chacun de ses sujets d'expériences et de leur histoire tout à fait imbriquer à la sienne. Une histoire écarlate, plus qu'il ne pouvait le voir, lui, tous.

- Le dernier...pour le dernier. Un elfe sylvain, un être bien, sans trop d'histoires si on oublie ses tendances pyromanes qu'il contenait avec plus ou moins de brio. Et bien...je n'ai rien ressentit, même après son trépas, rien, le vide, le néant émotionnel. C'était comme...rien en fait, imagine juste de faire un exercice, une activité, mais dénué de sa substance émotionnel, pas de sentiment, juste une machinerie froide et implacable. Dois-je m'en inquiéter ? Ou dois-je en conclure que je deviens plus fort à présent ? Que j'ai surpasser mes peurs et que dorénavant je puis m'envoler vers la suite, aller plus loin, encore et encore plus ?

Quelqu'un frappa à la porte d'un petit air rythmique bien singulier, les deux se retournèrent. Llyriëlle. C'était leur façon de se prévenir mutuellement. Ectorel se retourna vers Caryl les traits tendus.

- Il faut que j'y ailles, si on me voit ici...
- C'est ma petite soeur, elle n'en dira rien, je t'assure, pas besoin de te faire du sang.

Ectorel, s'approcha de Caryl et le tint par les épaules, le regardant droit dans les yeux.

- N'oublie pas ce que je t'ai dit Caryl. Je suis un peu ton âme et conscience. Regarde toi dans un miroir et pose la question à toi-même. Trouve là réponse à tes doutes en toi. Je ne peux t'aider plus. Cherche entre ton coeur et ton âme et tu sauras qui tu es vraiment. Si ce que tu fais est bien ou mal, et si ça en vaut la peine. Fait le, vraiment, pour ton bien. Car ça en devient inquiétant. Pour ça, je suis sûr que tu n'en as aucun doute, alors fait tout de même attention. Ne va pas trop loin...si tu ne veux pas dépasser le point de non retour. Nous nous reverrons plus tard et nous en reparlerons.

Ectorel s'empressa de traverser la serre et de passer derrière tout un mur florale coloré, imbriqué et imposant avant que Llyriëlle n'arrive. Il sortit un grappin qu'il plaça au rebord d'une des fenêtres ouvertes, porta un dernier sourire soupirant à travers les fleurs, puis se laissa tomber en rappel après avoir sauter par dessus le rebord. Caryl resta là, sans bouger, le regard dans le vide, méditant ses paroles. Une impression désagréable, un goût amer et lourd semblable à de la mélasse lui donna la nausée alors qu'une boule lourde et glacée se figea dans son estomac. Jusqu'à ce que sa petite soeur lui saute au cou par derrière en riant, heureuse et fière d'avoir pu se faufiler sans que son frère ne le remarque.

- Coucou grand frère ! Je t'ai eu !
- Et bien en plus, je n'ai rien vu venir, une vraie renarde, tu es aussi silencieuse qu'une maîtresse assassine sylvaine le sais-tu ?
- Oui mais tu rêvassais, ce n'était pas bien compliqué, répondit-elle la fierté gonflée à bloc
- La prochaine fois, ce sera plus dur, tu verras.
- Tu parlais avec qui ?
- Personne.
- Ah ? J'ai cru t'entendre discuter avec quelqu'un.
- ça doit être dehors je pense, d'ici on peut facilement entendre les gens qui passent par le jardin. Dis moi, ça te dirais de voir mes nouveaux modèles d'aéroplanes ?
- Oh oui !
- Alors viens.

Il se dirigèrent vers l'escalier en colimaçon qui montait aux étages supérieurs, notamment vers sa fauconnerie, siège de la piste de décollage-atterrissage et entrepôt de ses multiples inventions volantes. Llyriëlle grimpa les marches trois par trois alors que son frère prenait du retard, l'esprit encore ailleurs, accroché à de sombres réflexions qui le mettait en proie au doute. Fallait-il tout laisser tomber pour sa propre personne ? Prendre d'autres chemins moins risqués au détriment des résultats ? Fallait-il...poursuivre ou non ? Aucune réponse ne lui vint à ce moment. Et il se détacha de ces pensées alors qu'il montrait ses nouveautés aériennes à sa petite soeur pour prendre pleinement le temps qu'il passait avec elle.



_______________



An 8020, saison printanière
Aydindrill, capitale Solaire,
Observatoire d'Aydindrill




Caryl n'en croyait pas ses oreilles. La révélation fut une claque mémorable et le laissait encore sans voix. Il ressentait de la colère, du dégoût, de la haine contre lui et lui-même. S'en était insupportable, il manquait d'exploser sur le champ. Il respira profondément afin de tempérer sans succès. La nouvelle était trop grave et remettait trop de chose en question pour ne faire sauter le couvercle.

- Je te hais ! hurla-t-il de toute sa voix en pointant Eniltak du doigt
- Comme tu m'as toujours admiré. Le savais-tu ? Ou te mens-tu à toi même à ce point ? susurra l'homme en manteau gris et portant l'insigne de Grand Chercheur Accompagnant qui se tenait devant lui.
- Tu t'es servis de moi ! Car tu avais besoin de moi...Tu n'es qu'un...
- Qu'un être perfide, malin, cupide et malgré tout terriblement efficace ? Oui, c'est vrai, avoua-t-il faussement désolé, levant les bras en l'air d'une manière burlesque et théâtrale. Et tu n'y as vu que du feu. Mes doux propos t'ont plus, et nous avons effectuer un travail qui est aller bien au delà de mes propres espérances. Tu es plein de ressources. Et je t'en te remercie. Pour la science. Avec un tel secret, je serais à même de poursuivre mon but. Mais cela ne te concerne pas.
- Tu ne pourras jamais te saisir de tout l'appareillage...Il te manque des notions que tu ne pourras jamais trouver sans mon aide, et ne compte pas sur moi pour te les transmettre...C'est terminé. Tu pourras toujours aller te faire mettre chez les humains.

Eniltak poussa un long soupire et fit une grimace en tournant sur lui même.

- Hum ? Caryl...ah ah ah, tu me fais bien rire. Tu as beau avoir la plus merveilleuse intelligence du monde, ta naïveté te laisse comme un pantin à ma botte et tu ne te laisse même pas entrevoir ne serait-ce qu'un fragment de bon sens. Tu ne vois pas bien large, j'en suis déçu. Et au fond de toi, je suis sûr que tu te dis la même chose. Que tu aurais pu prévoir cette situation. Mais avoue, tu m'as encore trop en estime pour me stopper. Je n'ai pas besoin de tout ce matériel, nous avons trouvé ensemble la clé de voute d'une nouvelle conception de l'énergie, de la vie et de ce qui en découle. Je connais le principe. Et toi aussi tu peux facilement imaginer de nombreuses application d'une telle découverte.

Eniltak fit quelques pas, décrivant un va et viens machinal. Poursuivant son discours en se délectant des réaction du jeune elfe atterré. Ce dernier serrait les poings jusqu'à ce qu'elles en deviennent blancs, ils tremblaient tout comme son corps qui se révoltait à l'instar de son esprit abusé. L'ombre de son mentor tournait autour de son maître au gré de ses allers et venus grâce au jeu de lumières de l'éclairage de la pièce, telle une horloge mécanique comptant son heure, ou tel un charognard décrivant des cercles et se délectant du proche repas.

- Tu...
- Je te l'ai dit, je n'ai plus besoin de toi, et toi tu as encore besoin de moi. Le vent tourne au moment le moins opportun on dirait, je me trompe ?
- Tu n'es qu'une ordure !

Le jeune elfe sortit un scalpel de sa manche et se rua sur son ancien mentor. La lame vint droit vers sa gorge découverte mais sa trajectoire fut déviée par un habile contre du coude. Caryl glissa sur le côté et reprit son approche mortelle. Il ne pouvait pas le laisser filer, pas après ce qu'il venait de découvrir à son sujet et sur son désir de vengeance, de pouvoir et de domination. Eniltak était bien trop dangereux pour être laisser dans la nature, libre de ses mouvements. Mais le vieil elfe se défendait admirablement bien et semblait anticiper avec une aisance déconcertante ses mouvements et ses intentions.

- Voyons, Caryl, tu n'oserais pas t'en prendre à un simple vieillard et mentor de toujours n'est-ce pas ? railla-t-il d'un sourire supérieur. Voyez-vous ça ? Ce n'est guère raisonnable n'est-ce pas ? prit-il à partie des spectateurs invisibles

Il s'amusait, et jouait avec lui et cela le rendait encore plus frustré. La colère grandissait en lui et une haine profonde s'empara de son corps et de son esprit. Aussi il se jeta sur Eniltak de tout son poids ce qui les firent tomber au sol. Caryl planta son arme dans sa cuisse et ce dernier lâcha un grognement de douleur. Un violent coup de coude dans le menton puis un direct dans l'estomac lui coupa le souffle. L'instant suivant il se retrouva à plat ventre, la lèvre inférieure saignante et un poids lancinant sur lui. Il tenta de se contorsionner sans grand succès. Mais il parvint à porter un regard noir vers son mentor. Ce dernier lui rendit un rire vainqueur faussement désolé. Il soupira.


- Je n'ai plus besoin de toi, pour le moment. Et ça il faut que tu l'acceptes, comme tout le reste. Je te laisse en vie. Je ne suis pas un tortionnaire cruel. Et puis ta mort apporterait de nombreux soucis et changements que je ne puis anticiper précisément. Cela pourrait nous nuire tout les deux. C'est seulement pour ça que je ne te tue pas sur le champ. Tu es plein de ressources, mais tu es encore sans expérience. Il ne tiens qu'à toi de grandir, d'éclore.

Caryl essaya de nouveau de se dégager telle une anguille. Aussitôt Eniltak resserra sa clé de bras, suffisamment pour lui faire comprendre qu'il n'hésiterait pas à lui déboiter l'épaule s'il s'acharnait. Le jeune elfe pesta et grogna son impuissance, les larmes aux yeux. Ils restèrent un moment sans rien dire, sans bouger, l'un savourant l'instant, l'autre le maudissant.

- Il faudrait vraiment que tu songe à reprendre l'entrainement que je te proposais. Tu as perdu de ta technique, la fougue y est, mais toutes ces années sans pratiques ne t'auront pas servit aujorud'hui, et qui sait pour demain.
- …

Eniltak lui avait apprit de nombreuses choses et dans de nombreux domaines. Notamment certains art martiaux de corps à corps. Il savait qu'il n'aurait eu aucune chance de toute les façons. Ce qui ne faisait qu'accentuer cette sensation insupportable. Eniltak s'approcha de son oreille et lui chuchota doucement, articulant lentement et prenant soin d'appuyer sur chacun de ses mots.

- J'irais sûrement me faire mettre par les humains mon cher Caryl. Tu en seras sans aucun doute satisfait et dans le bon sens je l'espère.

Il l'aperçu du coin de l'oeil sortir quelque chose de la poche de son long manteau gris d'argent.

- Une dernière chose. Tu es stupide de me penser imbécile à ce point. J'ai de nombreuses sources, toi, et d'autres, sur ce projet. Et le vent m'a apporté tes dernières idées. Le secret est une chose à bien garder, mais il faut savoir le partagé pour ne pas se le faire voler.

Eniltak couvrit le nez et la bouche de Caryl d'un chiffon imbibé d'éther. Il se débattit mais très vite sa conscience s'affaiblit et sa tête devint trop lourde pour la porter. Le laissant en partie dans les vapes, son mentor lui adressa un adieu de la main, toujours paré de son sourire. Caryl rampa vers lui et tendit le bras avec difficulté, ridicule geste pour tenter de l'arrêter.

- Ne...tu...ne perd...
- A une prochaine fois, cher élève.
- ...rien...pour attendre...

Il tourna les talons et s'éloigna tandis que sa vision se troublait, puis un voile d'obscurité s'empara de lui.



*
* *



A son réveil, ce fut un mal de tête et de fortes nausées qui l'assaillirent alors que la lumière du jour passant à travers les vitrages l'aveugla de plein fouet. Il mit quelques minutes avant de réussir à s'allonger dans un sofa couleur sable en soie. Puis une dizaine d'autre avant de retrouver le fil de la situation et de se souvenir des faits. Il se leva brusquement en proie à une rage incontrôlée. Sa tête sembla vriller dans tout les sens et les nausées reprirent et le firent vomir ses tripes. En sueur, le souffle court et l'esprit en ébullition, il se leva et alla se rafraichir dans le jardin botanique de ses appartements dans laquelle se trouvait une fontaine.

Tout en s'aspergeant d'eau il regarda son reflet déformé par les ondes qui parcouraient le petit bassin. Il cru apercevoir le visage d'Eniltak le regardant avec ce sourire...Caryl donna un coup de poing dans l'eau. L'affaire était personnelle et il comptait bien la réglé, le jour venu. Et il savait qu'il l'attendrait jusqu'à ce jour.


- A une prochaine fois, cher mentor...




¤Inventions notables :
  • Le Damas doré est un alliage d'acier de damas réputé pour sa qualité, ses propriétés et son aspect et ses motifs ondulés sur sa surface et d'or. (rapport 10/3) Il en ressort un métal plus maniable, plus souple et plus solide. L'aspect ondulé de l'acier de damas est conservé et sa couleur oscille entre l'anthracite et le cuivre doré (en fonction des ratios et du temps de fusion). Ce nouvel alliage est très prisé dans l'architecture, la sculpture, la bijouterie et bien évidemment pour la confection d'armes de qualité.

  • Le Coeur d'étoile est un instrument d'observation composé d'un ensemble de lentilles qui permet d'augmenter la taille apparente et la luminosité. Caryl l'a inventé afin de pouvoir mieux regarder le ciel étoilé et de mieux comprendre les astres. C'est suite à quelques rimes d'un poète que l'idée apparut au jeune inventeur : « Et qu'à la loupe de mon regard, je ne puis bien t'observer, ou aux sentiments de mon miroir, je ne puis que te rêver »

    Spoiler:

  • Différents poisons (le bouton noir, l'irritable fraise, le monoxyde de carbone, l'audacieuse orpheline, etc...)

  • Le porte-lames (ou « palette du voyageur ») est un couteau de poche multifonction. Il est généralement constitué de plusieurs lames (souple, fine, édenté, etc.), d'un pique, de ciseaux, d'un cure-dent voir d'une lime, entre autre. Les différents constituants sont pliables et le porte-lame se présente sous forme de manche, il suffit de tirer sur l'outil désiré. L'idée lui est venu par souci de praticité, et lui qui aime voyagé, et surtout voyagé léger, l'invention s'est présentée naturellement selon lui.


  • L'arbalète à répétition fut sa première arme technologique. Son élaboration fut plus complexe qu'on ne pourrait le croire et son utilisation nécessite des connaissances précises en mécanique, du fait de son entretien obligatoire très fréquent. En effet, l'arbalétier doit la tenir du bras droit et activer le levier du gauche. Une fois un carreau tiré, un second carreau venait automatiquement remplacer le premier et ainsi de suite jusqu'à ce que le chargeur d'une dizaine à une trentaine de carreaux monté sur l'arme, soit vide.
    C'est le seul type d'arbalète dont la cadence de tir est supérieure à l'arc, jusqu'à douze traits en quinze secondes.
    L'avantage de cette arme est alors évident : cent hommes armés de l'arbalète à répétition peuvent envoyer mille traits en 1/4 de minute. Le trait court, mince, sans empennage, la pointe de fer à section carrée, triangulaire ou étoilé, est souvent empoisonnée pour compenser son faible pouvoir de pénétration.

    Spoiler:

  • Découverte et utilisations de la Trinitrotoluène qui est un explosif. Mais il reste encore sous forme expérimentale car il est difficile de lui associer un détonateur efficace. Mais une récente découverte est venu changer la donne ces dernières années : le mélinite, lui aussi composé explosif. Cet explosif est plus facilement modulable et sa détonation bien plus facile à déclencher. Et malgré cela, il s'avère plus stable. Cependant, Caryl n'a toujours pas consentit à dévoiler cette découverte, la jugeant trop dangereuse en l'état actuel des choses.

  • L'aéronef et ses différents modèles sont chacune des machines volantes. Mais aucune ne permet un vol de plus de dix minutes. La plupart des modèles présentent des voilures fixes ou battantes.

    Spoiler:

    Spoiler:

    Spoiler:

  • L'aéroptère est un aéronef à voilure tournante, idée nouvelle ayant germer dans l'esprit de Caryl au regard de feuilles d'érables qui tourbillonnaient dans leur chute . Un jeu de rotors et d'aléas élastiques procure la propulsion et la sustentation pendant le vol mais pas au décollage, ce qui reste donc un soucis de taille. Sa conception est beaucoup plus complexe et il reste plus lent que les aéronefs plus classiques (à voilure fixe ou battante) mais il permet plus d'une heure de vol sur son dernier modèle. Sa maniabilité le rend très intéressant.

    Spoiler:

  • Le tire-bouchon (encore fallait-il y penser !) est utilisé pour retirer un bouchon (généralement en liège) d'une bouteille, outil indispensable du sommelier. Composé d'une poignée de bois de laquelle est solidaire une tige métallique droite se continuant en une mèche en forme d'hélice qui permet de percer le bouchon. Il suffit de tirer par la suite pour le retirer.


    Spoiler:




~ Hors Rpg ~

Comment trouves-tu le forum ? Accueillant, intéressant et avec une plastique soignée, sans parler du contexte et de sa moelle qui offre un univers riche et une histoire alléchante.
Comment as-tu connu le forum ? Firiel ma petite soeur de coeur m'a fait faire un petit tour et m'a fait découvrir le forum ^^
Des commentaires ? Joli Design et chapeau pour la minutie de l'univers Smile
Fréquence de présence? Présence passagère surement quotidienne, mais sinon c'est plus ou moins aléatoire à deux ou trois jours d'intervalle, puis ces prochains jours viendront les fêtes, donc ma présence en sera certainement réduite, puis reviendra après les partiels de début janvier.
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Caryl FaelivrinElfe SolaireCaryl Faelivrin
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Messagelivraison d'un tout neuf Caryl (ça fera 5 piecettes !) ... (ah, oui le retard, ben oui c'est comme les pizza, gratuit alors. Bon...le patron va pas encore rigoler glups)livraison d'un tout neuf Caryl (ça fera 5 piecettes !) ... (ah, oui le retard, ben oui c'est comme les pizza, gratuit alors. Bon...le patron va pas encore rigoler glups) Icon_minitimeMar 1 Mar - 23:58
Aaah oui, j'aurais du prévoir, je changerais la palette de couleur, ça va plus du tout par endroit avec le changement d'habit du forum (très joli d'ailleurs, très "respirant" je dirais, aéré, agréable, vive le bleu quoi !), mais pas tout de suite, j'ai poney avec willy.
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Messagelivraison d'un tout neuf Caryl (ça fera 5 piecettes !) ... (ah, oui le retard, ben oui c'est comme les pizza, gratuit alors. Bon...le patron va pas encore rigoler glups)livraison d'un tout neuf Caryl (ça fera 5 piecettes !) ... (ah, oui le retard, ben oui c'est comme les pizza, gratuit alors. Bon...le patron va pas encore rigoler glups) Icon_minitimeDim 6 Mar - 1:31
Très jolie et longue fiche !
Un personnage très intéressant, intelligent et torturé que voila. Je pense que de nombreuses personnes vont bien s’amuser avec Caryl, si ce n’est pas lui qui s’amusera d’elles.
J’ai néanmoins des petites choses à te soumettre, trois fois rien au final mais… quand même, faut bien que je fasse mon job de temps en temps =P

Donc : j’ai repris les passages où des choses m’ont dérangés pour plus de facilité.

« Il n'en est rien même si certaines personnes le croient réellement attend de dédoublement de la personnalité, ce qui n'a jamais été pense pas. »
Alors la… c’est surtout vers la fin de la phrase que j’ai rien comprit >.<


« Il n'est pas rare de la voir porter des boucles d'oreilles du même set que ses broches qui sont un cadeau de Llyriëlle. »
Bon, pas grand chose tu me diras, mais si on pouvait éviter de le faire devenir hermaphrodite ça m’arrangerai =P (pas de soucis pour le port de boule d’oreille, ca fait très solaire ^^’)


« Ce qui lui a valu le surnom de « ... ». »
Ouai… moi aussi je voudrais bien savoir !!!


« A défaut d'avoir un tatouage véritable dont l'art est seulement connu par les elfes sylvain, »
Bon j’avoue les peuples vivent dans une grande forêt, sont relativement proche, mais bon… c’était les Sauvage, try again Wink
Sinon les peinture corporelles sont assez répandues sur Aithinne, les sauvages font juste en sorte que ca s’efface pas héhé.


« L'aéroptère est un aéronef à voilure tournante, idée nouvelle ayant germer dans l'esprit de Caryl au regard d'un chute d'un (…). »
Pareil que précédemment, on veut savoir !!!, au passage, on dit « germé » dans ce cas la Wink

Bon ba voila si tu change ses p’tites choses moi j’suis pour faire une p’tite validation dans les règles de l’art.

Ha ! Et l’histoire de Caryl m’intrigue >.< j’espère qu’on aura des explications au cour des rp =)

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Messagelivraison d'un tout neuf Caryl (ça fera 5 piecettes !) ... (ah, oui le retard, ben oui c'est comme les pizza, gratuit alors. Bon...le patron va pas encore rigoler glups)livraison d'un tout neuf Caryl (ça fera 5 piecettes !) ... (ah, oui le retard, ben oui c'est comme les pizza, gratuit alors. Bon...le patron va pas encore rigoler glups) Icon_minitimeDim 6 Mar - 9:47
Ah oui des ptites erreurs par ci, et des oublis par là. pour les "..." je trouvais pas sur le moment, je vais modifier ça.
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Coucou mon fréro ^^

Bon désolé pour ce commentaire final assez tardif mais plusieurs évènements m'en ont empêché. Selon moi la fiche peut-être validée. Si tu souhaites la modifier elle te sera toujours accessible.


Bizzz
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