Saol Ò Aithinne
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Hauclir TalderathDrowHauclir Talderath
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Messages : 9
Date d'inscription : 02/01/2011

Feuille de personnage
Armes:
Statistiques:
Âge du personnage: 358
MessageHauclir Talderath Hauclir Talderath  Icon_minitimeLun 3 Jan - 11:00

Talderath
Hauclir













~Votre Personnage~

¤Nom de famille : Talderath
¤Prénom : Hauclir
¤Age :358 ans
¤Sexe : Mâle
¤Alignement: Loyal Neutre (Juge)
¤Espèce : Ilyhiiris
¤Nation : Avolakiaa
¤Métier : Maître d’arme de la maison Talderath, conseiller de sa Souvereine Lhunara
¤Talents/aptitudes/défauts :Hauclir est un elfe dans la force de l’âge. Sa prudence et son grand sens tactique sont renommés, même si ces deux qualités sont considérées comme incompatibles au sein des Ilyhiiris. Son sens de la répartie lui donne une certaine prestance, tout en pesant ses mots. Ayant formé celle qui est à présent sa Reine, il se montre particulièrement loyal, ce qui est à la fois une qualité et un défaut aux yeux de cette dernière. Son cynisme habituel ne le quitte jamais, que ce soit à propos de sujets graves ou non. Il peut paraître froid car il n'est pas très enclin à discuter, et même si vous commencez une discussion avec lui il la laissera en suspend, comme s'il pensait en même temps à quelque chose de plus important. Il garde une certaine amertume de son enfance et de son éducation. S'il n'avait eu le pouvoir d'une invocation, cette stupide et inutile invocation, il aurait sûrement pu avoir un maître et être plus puissant qu'il ne l'est.
¤Arme de prédilection :Il mélange habilement la claymore et les poignards. Empoisonnés que lorsqu'il n'a aucune échappatoire, ces derniers sont cachés dans de nombreux emplacement, cousus spécialement dans ses vêtements. Sa remarquable intelligence va de pair avec son art du combat.


~Statistiques~

¤Force : 50
¤Dextérité : 25
¤Constitution : 33
¤Intelligence : 60
¤Charisme : 22
¤Capacité d'invocation : 10



~Apparence et Mental~

-Iris : Lavande
-Peau : Ebene
-chevelure : Blanche argenté
-Taille : 1m83
...
¤Physique : Hauclir, c’est le mélange de robustesse et de vivacité. Le mélange de force et de sveltitude. Hauclir c’est ce calme renforcé par des traits fins et une mâchoire carrée, c’est cette fausse douceur de ses yeux aux reflets lavande. Ses cheveux argentés et son teint ébène arborent fièrement son appartenance aux Ilyhiiris. Sa voix posée et grave, ses gestes au compte-goutte rappellent son intellect stratège. Lorsqu’il combat c’est sa lame qui se fait bras, c’est son calme qui se fait pesant. Si vous le voyez dans ces moments là, regardez comment ses déplacements sont mesurés, comment son regard se fait perçant et comment ses fines lèvres se courbent légèrement en un sourire lors de sa victoire. A quel point avait-il prévu vos coups, à quel point sa victoire était déjà sienne ?
¤Signe particulier : Un tatouage formant un complexe labyrinthe sur l’omoplate gauche suite à une attaque de nauglir étant jeune adulte.
¤Caractère : Personne ne sait ce que Hauclir peut penser derrière ce regard impassible. Ce fameux regard qui vous décrypte lorsque vous ne vous en rendez pas compte, qui vous met littéralement à nu. Cet air calme, comme si chaque mot que vous avez prononcé avaient déjà été prédit par l’elfe. Cet air qui ne le quitte jamais, sauf lors des batailles où il s’emporte facilement. Lorsque ses hommes tombent, vous pouvez le voir taper du poing mais réagir dans les secondes suivantes. Là ! Ce regard au loin mais à la fois tellement présent, il réfléchi à une nouvelle tactique. Le temps d’apercevoir ce moment éphémère et il clame déjà les nouveaux ordres. La stratégie la plus efficace, mais la moins dangereuse. Faire des batailles et les gagner certes, mais les gagner avec le moins de pertes. Plus de réflexion sont nécessaire, mais ça, Hauclir n’en manque pas. Il n’a pris qu’une seule disciple et cette dernière devint la Reine. L’elfe était décidemment prudent. Combien de maîtres sont morts, combien de disciples ayant fini leur formation on du prendre contre leur gré la place de leur cher mentor ? Trop pour Hauclir. Regardez..avez-vous vu ce moment si rapide, si fugace ? Une...espèce de sourire. Oui, la bataille n’est pas encore terminée mais peu importe, Hauclir sait qu’elle est déjà gagnée.



~Structure~

¤Histoire :


Ilyhiiris' fear

Une nuit d’automne, dans le temple de Lloth, un nouveau-né poussa son premier cri. Une nuit d’automne, dans la résidence d’une famille noble, un homme en réprima un. Le clan Talderath avait un premier héritier mâle et trois autres suivirent en peu de temps. Hauclir était l’ainé. Serkom, et Galen ses cadets ainsi qu'Askla sa soeur cadette. Dans la crèche, la différence fut de taille. Dans la crèche, Galen mourru de malnutrition. Les trois autres frères et soeurs étaient gras et potelés, bien portants. Puis à six ans vint l’Académie. Se plongeant dans le savoir, les problèmes insolvables, la littérature. Se défoulant dans les cours de combat, dans la cours, sur les nuisibles. Affinant son caractère, sa puissance et son goût pour la prudence. Affinant ses techniques de combat, ses stratégies, sa réputation.
A trente deux ans, la différence entre lui et la majorité des élèves se faisait de taille. Semblant avoir une mémoire infinie, une force qui écartait la plupart, eu rapidement des ennemis. Enfin. Des ennemis. Des personnes retrouvées au détour sombre d’un couloir, tués au poignard.

A trente quatre ans, la différence entre lui et le reste des élèves se faisait évidente. Pendant une énième provocation, un cri écarta la foule, ses yeux d’un blanc pur tournés vers le ciel. Enfin. Un cri. Un cri qui ne pouvait sortir de sa gorge, un cri qu’on ne pousse que dans les cauchemars. Un cri qui ne pouvait contrôler son pouvoir, un cri de dernier secours agonisant au milieu d’une foule grandissante d’élèves. Une fumée blanche, d’un blanc immaculé, mystérieuse, restant et tournant autour de l’elfe. Une fumée blanche, d’un blanc immaculé, effrayante, prenant progressivement une forme. Une gueule, celle d’un loup en train d’hurler, d'hurler les yeux fermés le cri qu’Hauclir ne pouvait faire entendre. L'apparition de l'imposant loup blanc ne dura que l'espace d'un battement de cils. L'hurlement ne dura que quelques secondes mais cela sembla durer une éternité tant l'écho se répercutait dans les couloirs de l'Académie.
Un gout de sang vint rapidement à la bouche de Hauclir. L'invocation e retourna lentement vers son maître et elle eu le temps d'échanger un regard avec ce dernier, avant de disparaitre en fumée. Il eu le temps d'échanger un regard avec ce qu'il allait hair toute sa vie durant avant qu'elle ne s'évapore, membre par membre. Il eu aussi le temps de voir un élève dégainer une arme avant de tomber inconscient.
Un lit, des rideaux. Une fenêtre, des barreaux. Hauclir se réveilla en sursaut, un gout rance et une nausée monstrueuse. Il tâta les nombreux endroits ou ses poignards qui lui servaient de garde-fou devaient être à leur place. Il regarda les nombreux endroits ou les élèves auraient pu le blesser pendant son coma. Mais rien. Juste ce qui semblait être une infirmière arriva devant lui.

« -Ne parle surtout pas. Même si tu es Tyernin, c’est impressionnant le fait que tu ai un éveil. Enfin, cela va bien faire deux mois que tu es dans le coma, j’imagine que la puissance s’est atténuée ! Bois-ça.

Hauclir voulu lui demander qu’est-ce qu’était la mixture aussi odorante que ragoutante lorsque sa gorge se contracta. Sa voix prise dans un étau de sang, il en recracha sur ses draps auparavant propres.

-Je t’avais dis de ne rien dire. Je ne sais pas si tu pourras reparler un jour, mais tes cordes vocales sont toujours là. Bois ce sirop ça cicatrisera et ça te guérira peut-être un jour.»

L’elfe entendait la dernière phrase prononcée résonner. « ..et ça te guérira peut-être un jour..peut-être un jour..peut-être.. ». Signant à toute vitesse, Hauclir posa nombre de questions muettes à l’infirmière qui ne répondit que par un ricanement avant de repartir. Il but le breuvage les yeux brillants. Puis, Hauclir s’accorda un moment unique dans sa vie, un moment de solitude extrême. Un moment de tristesse, un moment d’intimité. Ses larmes se mêlant à son sang, lâchant des bruits rauques, sa gorge le brûlant.

L’elfe resta encore 7 mois en protection. Sept mois de réclusion, ponctués par une seule lettre venant de parents qu’il n’avait jamais vu. Leurs remerciements. Leur fils avait fait son éveil, la famille avait encore plus de prestige. Son glorieux fils.
L’elfe resta encore 7 mois en protection. Sept mois de réclusion, rythmés par les entrainements qu’il se donnait. S’entrainant pour son futur métier d’éleveur des montures descendantes des dragons, il prit l’épée qui lui paru la plus naturelle, celle qui était portée par la majorité de son clan, la claymore. La lame longue, juste assez pour pouvoir habillement jouer entre les écailles et atteindre la peau. Le tranchant mortel, juste assez pour prouver percer la peau cuirassée des nauglirs. La lame d’ébène d’un mètre quarante, sans compter le manche, lui convenait parfaitement. Un mètre soixante deux d’adamantine et d’ébène. Quatre kilos d’affutage et de sang séché. Non utilisée dans son dos, pesant aussi lourd qu'un crapillon pour la musculature de l'elfe et le laissant libre de tout mouvement; utilisée à une main, combinée le plus souvent à l'un de ses nombreux poignards. S’entrainant pour ne plus être aussi faible qu’après son éveil, il se forgea un caractère, une psychologie de fer, pour ne plus se laisser dépasser par cette chose.

Cependant, le septième mois il ne fut pas conduit au Cénacle commencer son éducation religieuse. Il avait été éveillé trop tôt, ou était trop fragile. Peu lui importait, à ses yeux il était simplement muet à cause de ce don qu’il rejetait par dessus tout. Le septième mois, il revint donc en tant qu’élève à l’Académie. Le prestige d’être éveillé fut tout de suite remplacé par la honte d’être muet. Même si parler par signe était courant, parler uniquement de cette manière était considéré par les Ilyhiiris comme faible et inférieur. S’entrainant deux fois plus que les autres, travaillant dix fois plus que les autres, tous comprirent que même muet, Hauclir n’était pas à leur portée.

___________________________________

Quarante cinq ans, l’âge tant redouté. Comment ses géniteurs allaient-ils réagir face à son handicap ? Comment se trouverait-il un mentor ?
Quarante cinq ans, retour au clan. La matrone l’accueilli en héro avant de l’expulser dans ses quartiers, son père silencieux acquiesçant sa conjointe. Les maitres voulaient volontiers d’une personne ayant d’aussi bons résultats avant de refuser catégoriquement un muet.

Pendant 75 ans, Hauclir vit solitaire dans ses quartiers attribués. Une vaste bibliothèque, croulant sous le poids de livres aussi prestigieux qu'anciens. Une sale d'entrainement, parsemée de pièges, mannequins, armes et poisons. Une chambre austère, en guise de fenêtre un carré de lumière, en guise de lit une espèce de natte rembourrée.
Pendant 75 ans, Hauclir découvrit les multiples traités de paix entre son peuple et les autres races elfiques, le mode de vie humain, celui des autres races elfiques, leurs ethnies, leurs coutumes, l'apprentissage, leurs philosophes...Se forgeant une idée sur un monde extérieur de plus en plus vaste.
Pendant 75 ans, Hauclir s'entraina, s'instruisit et peu à peu retrouva l'usage de sa voix. Il avait eu le temps de réfléchir à ce qu'un maître lui aurait appris. Mais c'était trop tard sans voix il n'était rien. Officiellement sous l'enseignement de son père, il dut se créer seul des techniques, reproduisant parfois celles vues dans un livre et non vues à l'Académie. Si un combat devait durer plus d’une dizaine de minutes, il ne pouvait plus manipuler sa claymore et le finissait aux poignards. Arrivant à alterner les armes en créant de multiples combinaisons, en vue d’un combat long il ne serait épuisé que par les blessures.

120 ans, enfin. A l'aube son père vint le chercher. L'elfe n'eu pas le temps d'essayer de lui dire quelques mots, il était bien trop occupé à le décrypter. Ce pas lourd, ce souffle bruyant, ces paroles dites de dos à son fils. Ses habits réservés aux jours sombres, le fourreau de son épée vide. Le poid des siècles lui pesait et Hauclir couvrit des yeux la résidence Talderath. Persuadé qu'il est et restera définitivement la dernière roue du carosse, il ne savait que penser en observant celui qui se faisait appeler "son père". Pourtant l'elfe était maintenant un jeune adulte vigoureux et entrainé. Il n'avait peur de rien. Il n'était prêt à rien.
Les marches défilaient sous les pas de Hauclir. Il ne savait rien des coutumes de son propre clan et avait l'impression que pourtant, il allait devoir participer à une d'elles. Le cliquetis s'arrêta lorsqu’ils furent au centre de la cour. Un regard qui voulu jauger son fils se porta rapidement sur l'un des soldats.

«- Il est temps. Ta formation s'achève ici, à cette épreuve. Serkom se fera une joie de te voir mort après celle-ci.
- Je n'en doute pas.


Il dit ses premiers mots à son père d’une voix encore rauque. Les deux n’avaient plus entendu le son de la voix du jeune elfe depuis longtemps. Surpris, son père laissa le geste destiné aux gardes en suspend. Se retournant vers son fils, il observa ce qu’était devenu celui qui à ses yeux n’était plus qu’un futur cadavre. S’asseyant sur un fauteuil à bonne distance de l’intérieur de la cour, son geste se fini sèchement. Une dizaine de soldat qui jusque là attendaient l’ordre d’ouvrir les lourdes portes de bois d’ou provenaient des râles bestiaux se mirent en place. Leurs efforts furent courts car la bête une fois les portes écartées de quelques mètres, força le passage. Arrivant plus rapidement et moins contrôlée que prévu, chaque soldat se prépara immédiatement à se défendre.

-Voici Llair. Soit il te tue et l'épreuve est terminée. Soit tu l’apprivoises sans le blesser. Dans ce cas, tu sera l'héritier Talderath et il t'appartiendra.»

Le monstre d'écailles de chair et de crocs faisait trembler le sol sous ses pas. Affamé, le jeune nauglir aurait très bien pu se jeter sur les gardes à sa porté, groupés sur les côtés. Non, l’animal avait remarqué l’elfe seul, isolé au plein centre de la cour qui le fixait sans un mot. S'arrêtant à une dizaine de mètres de Hauclir, son hurlement qui lui était destiné fit trembler les tuiles du toit, pourtant quatre étages au dessus. Considérant avec appétit l'elfe délibérément isolé du reste, il fit claquer sa queue au sol. Nouveaux tremblements. Sa proie elle, était en train de prendre avec précautions une lance et un filet lancés à quelques mètres de distance, comme si les avoir ou non ne changerait rien à l’issue de l’épreuve. Se déplaçant lentement l’elfe quitta le nauglir des yeux lorsqu’il se baissa pour prendre les armes. Profitant de l'ouverture donnée, ce dernier chargea rapidement sur sa proie, la gueule grande ouverte. Hauclir n'eu pas le temps de se redresser et fut frappé de plein fouet à l'épaule par les crocs de la créature. Celle-ci se remis à distance tout en léchant les quelques traces de sang qui restaient sur ses crocs acérés. Elle ne semblait pas dérangée par le vent chaud et sec qui se levait, apportant avec lui moults grains de sable.Le jeune elfe lui, sentit sa plaie le brûler avec plus d'intensité. L'air arride, le sable, le jeune elfe sentit sa plaie comme en ébulition et sa gorge à peine cicatrisée le brûler. Autant l'imposante nauglir était comme dans son habitat naturel, autant lui avait déjà le souffle rauque. Cependant, c'est un sourire qui se fit voir sur son visage lorsqu'il se releva à grande peine. Son regard avait été quelques instants ailleurs, regard que les soldats ne ratèrent pas. Un murmure se propagea, celui que l'héritier aller se laisser tuer. Mais à présent, il se tenait debout, droit, la lance en main et le filet entre ses dents, en phase avec le présent. Il planta légèrement la lance contre sa plaie profonde et laissa couler son sang sur le sol de l'arène. Cette cours n'en avait plus rien désormais, les soldats faisant de discrets paris, son père assis à la meilleure place, suivant du regard la scène. Jugé par tout le monde, il n'était pas l'héritier Talderath, non, à ce moment il n'était qu'un mort potentiel de plus à cette épreuve. Le nauglir lui était insensible à cette agitation et balançait sa queue, frottait sa patte contre le sol, excité par l'odeur du sang. La mâchoire serrée, Hauclir savait qu’il n’avait pas une excellente constitution du fait de posséder une invocation. Ses entrainements à la claymore étaient très vite épuisants, malgré sa force, comparés aux autres membres de sa famille. Espérant que le nauglir allait rapidement faire sa seconde salve, il s’avança de quelques pas, ses bottes ensanglantés laissant des traces rougeâtres sur la pierre grise de la cour. Soufflant des naseaux, un coup de patte sur le sol comme avertissement, la bête se jeta en direction de l’odeur alléchante du sang, la tête la première.

Parfait. La tête en avant et suffisamment baissée.

A moitié exsangue, la peau du jeune elfe avait viré de l'ébène au gris foncé. Se concentrant sur l'animal, il brandit sa perche au moment ou elle s'apprêtait à refermer sa mâchoire sur lui. Louchant sur l'arme qui menaçait un de ses yeux, la créature n'osait faire un mouvement. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et Hauclir sentait distinctement l'haleine chaude et rance de l'animal.
D'un mouvement vif, l'elfe enroula le filet autour du cou de l'animal et le tira vers le bas, forçant le nauglir à faire de même, toujours sous la menace de la lance. C'était fini. Tout s'était passé très vite et à présent, la bête avait la tête baissée devant le jeune elfe, sans aucune blessure. Poussant un soupir, manquant de souffle, il toisa la bête qui sera sa monture et mis son front sur le sien. Llair se calma, sa gueule se referma doucement et Hauclir malgré son teint pâle fit un sourire sarcastique à son géniteur.

Après un moment de stupeur générale, son père se décida a prendre la parole.

«-Tu n'es plus un faible muet, et il me semble que même sans maître tu te sois formé. Certes tu n'as pas fait une approche exemplaire, mais je te considère comme mon digne héritier.

Il fit une pause, voyant son fils se redresser tenant toujours ce qui était désormais sa monture à la main. Tout le pan gauche de son habit d'apparat était en lambeau, un filet rouge coulant le long de son bras et de son dos, mais il affichait un calme déconcertant.

-Gardes faites apprêter Llair. Fils, la prochaine fois que tu viendras ici, ce sera en maitre.

Hauclir laissa la bête aux gardes et s'inclina légèrement devant son père.

-Au pire, si mon frère sera à la place qui me revient, il mourra. »

Un ton léger, presque dit avec amusement. Regardant une dernière fois l'édifice, il monta dans l'aile Est faire ses bagages militaires.

___________________________________

De nombreuses batailles, de nombreuses victoires. De nombreuses batailles, de nombreux grades acquis. Passé de chef de guerre à lieutenant, il s'était fait une place. Méritant de porter le nom de son clan, il redorait le blason familial au rythme des conquêtes. Réputation ou non, il n’avait cependant eu le droit à aucunes faveurs dues à son nom. Réputation ou non, sa capacité à prévoir chaque échec et victoires le devançait.
Hauclir était connu et reconnu comme un grand stratège. Menant les champs de bataille d'une main de maitre, il pouvait faire gagner ses troupes alors que l'ennemi a le double de fantassins. Il n'était pas admiré non, ce n'est pas dans la philosophie Ilyhiiris, mais respecté par les soldats sous ses ordres. Les plus bagarreurs, les plus réticents à obéir obtempéraient sous son commandement. Les fainéants, les plus faibles mouraient invariablement. Toujours sa lourde armure sur les épaules, son calme et sa prudence, il fit éviter de nombreuses pertes à son peuple.

Alors qu’il avait 198 ans, il reçu une missive un soir, portant le sceau Royal. Alors qu’il avait 198 ans, il avait été convoqué au palais Royal, suite à une récente victoire. Jamais il n’avait encore été convoqué. Etonné, il se demanda en quoi avoir repoussé une vague offensive humaine avait d’étonnant, d’autant plus que ce n’était ni la première fois et ni spécialement exceptionnel. Apprêtant Llair, faisant quelques bagages sommaires, il parti sur le champ, laissant à son bras droit les instruction nécessaires. Il arriva deux jours plus tard à Shainsa, trop épuisé pour pouvoir s’en réjouir.
Hauclir se présenta devant la Reine Nagaira à l’heure de convocation. Hauclir se présenta devant la Reine Nagaira en tenue de soie son arme gardée en signe d’éducation martiale. S’inclinant devant elle, il afficha son habituel air calme. Il savait pertinemment que la Reine étant sujette au meurtre était méfiante de lui, cet air lui donnant l’impression de toujours tout contrôler. Sa manière de gouverner laissant l’armée sur les mêmes fronts était mauvaise et l’elfe savourait les yeux rougeoyants de sa Souveraine. Quoiqu’ayant le plus haut grade, c’était toujours d’autres Lieutenants laxistes à son goût qui la conseillaient. Trop conseillée. Conseillers à l’armée. Conseillers à l’éducation. Conseillers à la finance. Celle-ci semblait laisser une partie de son pouvoir. Il signa un compliment à l’ainée qui était assise à côté de sa mère. Elle aussi avait une petite partie de ce pouvoir.
Tête baissée, il attendit patiemment que Nagaira et sa fille a fini leur discussion. Une conversation à voix basse, le genre de conversations où il ne vaut mieux pas avoir son nom apparaître. Il lui sembla entendre un nom familier d’ailleurs, celui d’un autre lieutenant étant sur la même expédition que lui. Déglutissant avec difficulté, il n’entendit cependant pas le sien. Puissantes, les deux elfes lui faisaient faire des sueurs froides.

« -Lieutenant Talderath Hauclir.
-Majesté.
-Que pense-tu de la défense actuelle ?

Avec l'entière capacité de son pouvoir ou non, elle ne laisse pas son égo dépérir. Elle va droit au but mais.. Quelle défense ?

-Avolakiaa est entourée de l'Azzale au Nord et à l'Ouest ainsi que du Sèchear au Sud. La seule crainte est celle d'une attaque par l'Est, navale ou directement sur notre territoire, des Humains.
-Vraiment ?
-Je ne mens pas devant ma Souveraine.
-Nous n'avons donc pas de défense ?

Qu'attend-t-elle ? Elle sait aussi bien que moi les réponses à ses propres questions.

-Et la menace Avariel ? Toujours aussi présente ?
-Majesté...Je ne pense pas être venu pour réciter mes leçons. D'autant plus qu'il n'y a jamais eu d'attaques Avariels en Avolakiaa
-A quoi me sers-tu ?


Hauclir pencha sa tête sur le côté, un air étonnamment sérieux contrastant de d'habitude.

-Vos troupes annexent la presqu'île des Rang'shada pour peu à peu prendre contrôle du territoire humain à l'extrême Est. Ils sont tous sous mes ordres depuis 45 ans. Nous n'avons pas besoin de nous défendre Dé Danaë a déjà érigé des barrières, des barricades naturelles. Se concentrer sur notre unique point faible avant que les humains ne le fassent est actuellement la seule chose qui préoccupe un Lieutenant Ilyhiiris servant sont peuple Majesté, à défaut d'un quelconque traité avec le peuple Skalique.

N'attendant aucune réponse, l'elfe s'inclina devant Nagaira, fit un signe d'adieu à Llothianne et quitta la salle du trône.

-Lieutenant.
-Princesse ?
-Restez..jusqu’au soir. J’aurais à vous parler.
-Bien. »


Se retirant définitivement, il pu distinctement entendre un rire à peine dissimulé.


Il passa le reste de la matinée dans l’antichambre de la salle du trône. N’ayant pas dormi depuis deux jours, il céda au sommeil. Lorsque la dauphine vint le chercher, il enleva et laissa à l’entrée son épée, selon une règle martiale. Suivant Llothiane, il régnait un calme pesant. La jeune elfe qui était une dizaine de mètres devant lui marchait rapidement, lui de son pas pondéré. Plusieurs éclats de lumière se faisaient voir de derrière une imposante colonne en marbre.
Quelle surprise, un assassin. Il devrait lui faire des signes encore plus visibles.
La dauphine se retourna brusquement, à quelques mètres de la porte et l’examina.

« -Lieutenant, vous n’avez donc pas gardé l’arme de votre clan ?
-Non Princesse.
-C’est un affront ?
-Non une règle martiale Princesse. Devant le trône être à son rang, en dehors et en compagnie d’un Tyernin ne pas l’être.
-Vous ne voulez pas aller chercher votre arme Lieutenant ?


La question résonnait plus comme un ordre. Hauclir sourit. La dauphine avait encore beaucoup à apprendre. C’était tellement grossier. Nagaira avait du penser qu’il était trop loyal pour se douter de quoi que ce soit.

-Non Princesse, on ne sait jamais, être victime d’un complot est si vite arrivé. Voulez-vous que je me retire dans ce cas ?
-Oui. Votre mise à pied est finie.
-Trop aimable Princesse. »


L’elfe riait intérieurement. Il était dérangeant ? En tenant ces propos à la Reine, il avait du contredire son égo. Elle le renvoyait quand même à son poste. Veut-elle protéger son pays ou son estime d’elle-même ? Tellement contradictoire, la redoutable Reine Nageira était floue aux yeux de Hauclir. Floue et monstrueusement puissante.

___________________________________

La brume matinale automnale se levait. Le craquement discret des pates de nauglirs était un bruit presque grossier cette heure entre chien et loup avait quelque chose de magnifique. La nature se réveillait peu à peu et Hauclir et ses hommes respectaient ce silence. Le cliquetis des armes et des bagages rythmait leur transhumance depuis plus de six heures. Sa fin de service ramenait l'elfe à Shainsa, autorisant ses subordonnés à avoir une semaine de repos. Lorsque la capitale Ilyhiiris se découpa dans la brume, les soldats poussèrent plusieurs exclamations. Les rites d'Automne étaient ponctués de musique, des concerts de résonances et de vibrations dans la partie souterraine de la cité. Très populaire au sein du peuple Ilyhiiris, aux yeux des autres cette espèce de musique utilisant l’environnement souterrain naturel était agressive. Même s'ils le cachaient bien, chaque habitant de Shainsa est pourtant fasciné par cette musique envoutante, mystérieuse et brutale sur les bords, à l'image de Loth presque.
Un geste de la main et ses militaires partirent rejoindre leurs familles, mais pour la plupart elles étaient déjà regroupées dans l’antre de Shainsa si elles n’y habitaient déjà. L'elfe aussi ne pouvait succomber à ces battements de coeur, ce bruit tantôt rythmé tantôt aléatoire qui émanait des souterrains. Regardant du coin de l'oeil non sans un sourire les danseuses, leurs parures et leurs formes avantageuses commencer à doucement danser en se dirigeant dans le coeur de la cité accompagnées de leurs partenaires, il se dirigea droit vers la résidence familiale.
Celle-ci était telle qu'il l'avait quitté. Les quatre étages donnant sur la cour intérieure avaient toujours cet air de prestige, le prestige du temps et de la famille qui occupait les lieux. Askla sa sœur l’accueilli en habits d’apparat, une magnifique robe de soie noire ou les attributs de son clan étaient brodés de rouge. Les traits d’une beauté froide de son visage étaient mis en valeur, ses cheveux étant relevés avec un ruban d’un rouge profond. A ses oreilles, son cou et ses poignets, des bijoux qui rien qu’à l’œil semblaient coûter une fortune étaient magnifiquement travaillés. Attendant sa fin de service impatiemment, elle avait mené d’une main de fer l’élevage en l’absence de l’héritier. Son frère Serkom les accompagnait en silence pendant que sa sœur le conduisait à la salle de réception.

« -Père est mort il y a une décennie, mère morte lors d’un..rite. Je te laisse les rennes de l’élevage, mais tâche de bien les tenir.
-Au risque de voir un sourire triomphant sur les lèvres de mon cher frère. »


Le ton amusé qu’il avait employé ne plus pas à sa sœur qui le gratifia d’un regard méprisant. S’il avait parlé de cette manière, c’était pour se rassurer. Sa sœur respirait la puissance et l’autorité, il en ressentait des frissons. Auparavant il se réjouissait d’être en bons termes avec elle, ce qui était rare chez les elfes noirs, mais l’enseignement religieux l’avait durcie. Devenue une redoutable matrone Tyernin, elle ne tarderait pas à se marier. Ne voyant plus qu’un roc de glace devant lui, il signa la permission de se retirer. Son frère sur les talons, il jugea plus sage de marcher à ses côtés plutôt que dos à lui. Serkom était lui en armure.
Cela devait être la cinquième fois qu'ils se rencontraient.Ce dernier ne voulait cependant pas le tuer, un chef de guerre étant toujours précieux pour la famille, quel qu’il soit.

« -D’abord Askla..puis toi..

Serkom avait lâché ces paroles avec dégoût. N’accordant aucun regard à son frère, la tête haute, une hystérie folle s’emparait de lui.

-Elle est intouchable. Lloth est intouchable.

Hauclir ne savait pas vraiment où il allait. Il ne le savait plus, mais ses pas le dirigeaient naturellement dans ses quartiers, plus grands et plus confortables que ceux de l’enfant qui y avait vécu.

-Mais toi tu es simplement gênant.
-Le sexe d’un crapillon n’est intéressant..


Le sarcasme de l’elfe s’arrêta au son caractéristique d’une épée sortant de son fourreau. Monter les marches conduisant aux étages ne pouvait se faire cote à cote. Une pointe métallique se fit sentir dans son dos.

- Retournes-toi.

Obtempérant, il vit le visage de son frère aux traits durcis par la rage. Ses yeux qui paraissaient doux, ses bras le long du corps incapables d’avoir le temps de prendre sa claymore avant de se faire tuer, son habit de soie qui n’apportait que peu de protection Hauclir toisa son frère en se demandant s'il avait véu jusque là pour mourrir ainsi. Serkom lui, gardait son arme à quelques centimètres du torse de son frère savourant cet instant. Il le vit vaciller soudainement, auprès un moment de silence, puis se reprendre.

-Mourir te fait si peur au point de vaciller Hauclir ? Toi le Maitre d’Arme, toi le Lieutenant ? Toi le pauvre petit muet.

Sans répondre, l’intéressé toisa son cadet, un sourire étant apparu. Serkom entendit un bruissement de tissu et regarda le bras de son frère qui avait bougé un instant pour se rendre compte de la situation. Une vision d’horreur s’était sournoisement mise sans son poignet droit. Un poignard s’était habilement planté dans le poignet qui maintenait son épée. Il commençait à prendre une teinte de plus en plus pâle, atteignant peu à peu sa main. Bientôt il fut incapable de sentir et de contrôler son avant bras. Sa gorge ne laissait émettre aucun son, ses yeux écarquillés d’horreur qui fixaient son frère laissaient pourtant deviner son désarrois.

-Et bien. Es-tu devenu muet ? Parle en signant si tu veux. J’oubliais, le poison te paralyse. Regarde je me suis à peine piqué et je ne sens plus ma main moi aussi. Mais heureusement, l’antidote doit sûrement être quelque part sur moi.

Prenant de sa main valide une petite boite dissimulé entre quelques plis de son habit, il l’ouvrit et pris une des pastilles qui s’y trouvaient. Immédiatement sa main repris une teinte naturelle sous le regard pétrifié de son frère. Lui ne sentait déjà plus son bras droit et la paralysie commençait à malicieusement grimper le long de son cou. Regardant son frère suffoquer, Hauclir ramassa son épée tombée dans un fracas assourdissant à ses oreilles. S’appuyant dessus il observa comment son frère essayait vainement de desserrer son armure pour tenter de respirer.

-Un poison rare et qui m’a coûté une fortune..Quel gâchi. »

Quelques secondes plus tard, Sekrom ne fut plus qu’un corps inanimé s’effondrant sur les marches. L’enjambant, Hauclir repris son poignard et partit en direction des appartements de sa sœur lui annoncer la triste mort de son bien aimé frère.
Un garde posté devant les quartiers de la matrone l’informa que la dauphine Lhunara attendait en compagnie de cette dernière et qu'il était demandé. Etonné, il fit demi tour et entra un peu trop brutalement à son goût dans la salle de réception. Dos à lui, il pouvait distinguer les formes d’une elfe, pas très grande à peine un mètre soixante dix ou moins, formes enveloppées dans de la soie brodée d’argent. Derrière elle il vit sa sœur qu’il rejoignit.

« -Hauclir, je te présente Vin Tiernyn Lhunara.
-Maitre d’Arme Talderath, Princesse.
-Je suis venue vous demander de devenir mon mentor, une future reine doit connaître les arts de la guerre.


L’elfe jaugea la dauphine. Celle qui venait de lui faire sa demande était fine et gracieuse. Malgré son apparence presque fragile, ses yeux ambrés semblaient animés d’une force mentale implacable. Elle avait une volonté de fer et quoique d’apparence peu endurante, son potentiel semblait presque infini. Tournant sa tête vers sa sœur, celle-ci lui signa sans l’ombre d’une seule émotion son évidente autorisation.

- Bien sûr. Lorsque vous vous sentirez prête amenez vos bagages, je vous attendrai. »


Le lendemain, la dauphine revint, toujours aussi déterminé. Sans dire un mot, Hauclir l'emmena dans un dédale de corridors, de plus en plus sombres. Il semblait qu’ils descendaient sous terre. La résidence qui devait pouvoir contenir l'élevage de nauglirs en entier était obligatoirement à la surface. Leurs pas résonnaient et la température chutait. Bientôt, leur souffle se transforma en buée, cependant ni l'un ni l'autre ne semblait ressentir le froid ambiant. Tout deux en tenues de combats, ils s'enfonçaient dans les entrailles de la résidence. Leurs pas étaient ponctués de phrases, de recommendations, d'ordres du tuteur à sa disciple.
Enfin, Hauclir s'arrêta devant un lourd panneau de bois. L'ouvrant avec une clef habilement cachée entre ses étoffes, il laissa passer sa jeune disciple en première. La salle n'était pas si grande que ça pour tout le trajet qu'ils avaient parcouru, mais le fait est que personne ne pouvait essayer de toucher le mur sans y perdre des doigts. Des armes et des poisons de toutes sortes, en passant du simple arc à une hache de plus d’un mètre, du poison de trappeur à celui faite d’une pierre précieuse, la salle des armes était aussi riche que dangereuse. Peu étaient autorisés à y entrer et ceux le pouvant devaient avaler la clef si jamais ils étaient sur le point de mourir. Les yeux ambrés de la dauphine étaient birllants. Observant les flacons de poisons, du poison à glisser dans une coupe de Firi à celui mortel au simple toucher ; effleurant les lames d'adamantine au paumeau argentés, aux manches cuivrés, aux tranches dorées. Se saisissant soudainement d'une rapière, elle la pointa un air de défi vers son mentor. Fonçant vers lui à une vitesse folle, la lame dirigée comme une flèche, ce dernier eu juste à se déplacer d'un pas sur le côté pour l’éviter.

« -Trop léger pour toi, tu ne la contrôlera pas. De toute manière, c’est une arme des nomades. Essaye celle-là.

Hauclir décrocha une claymore semblable à la sienne mais en plus petite. Il vit son disciple la prendre à deux mains et la soulever difficilement au dessus de sa tête pour finalement la laisser tomber dans un fracas décevant.

-Quelles armes sais-tu déjà utiliser ?
-Les aiguilles. Empoisonnées.
-La dauphine a survécu grâce à des petits bouts de bois ?
-La dauphine a tué grâce à des petits bouts de bois.


Son maître sourit. Elle promettait, l’éclat que prenaient ses yeux en disant cette simple phrase n’était pas anodin. L’élève et le professeur se comprenaient assez facilement. Non pas par des mots, mais par la manière de penser. Ce fond guerrier brut qu’elle avait, la force d’un nouveau-né mais une agilité rarement égalée. Il la regarda choisir, soupeser pour finalemment reposer inlassablement chaque arme qui sortait de l’ordinaire.

-Une arme qui soit souple, qui soit impressionnante, qui soit légère ! Lhunara a des gouts princiers, Lhunara a de bons gouts...je pense que ça te conviendra parfaitement.

Le maître d’armes lui jeta une épée d’un noir d’ébène semblable au autres. Mais cette épée, ses dents qui pouvaient arracher des lambeaux de chair et la délectation du cri de douleur poussé par la suite.. Elle ne pouvait que convernir à l'elfe aux yeux ambrés. Hauclir avait connu une seule personne ayant ce genre d’arme. C’était un allié avec qui il avait combattu maintes fois lorsqu’il débuta dans l’armée. Il avait un instinct très poussé et un humour noir à tout épreuve et fut exécuté lorsqu’il refusa de dépouiller un ex haut gradé elfe noir qui avait trahis son peuple. Sa tombe fut son épée, plantée dans son thorax. Reprenant le sens des réalités, il vit son élève manier avec une grande facilité l’épée barbelée.

-Tes pieds, pied gauche devant le droit derrière. Plus écartés que ça si tu ne veux pas qu’on te les fauche. Bien, déplace-toi. Tu dois toujours être stable. Approche-toi de moi. Pour donner un coup, il faut que tout ton corps l’entraine. »

Elle apprenait vite. Après plus d’une demie journée passée à s’entrainer, il autorisa Lhunara à boire et à manger les provisions de la salle des armes. Elles prenaient tout le pant d’un mur, soigneusement rangées dans vingt étagères. Puis ils reprirent. Cela dura 7 ans ou du sous-sol de la résidence Talderath des tintements cristallins résonnaient, entrecoupés d’un chuchotement grave, conseils de Hauclir à son élève. Lorsqu’ils remontèrent, il était temps pour la jeune elfe d’apprendre la tactique.

___________________________________

La formation de Lhunara touchait à sa fin. Elle avait brillamment réussit l'épreuve que tout les Talderath avaient subis et s'en était tirée sans la moindre égratignure ; ce qu'elle ne manqua pas de rappeler à son mentor par la suite. Il lui rétorqua un jour qu'elle avait raté la chance d'avoir un beau tatouage, et son humeur moqueuse se changea en colère. Amusé, Hauclir la laissa faire, ce n'était pas sa force légendaire qui allait abimer quoi que ce soit.
La formation de Lhunara était finie. Elle avait compris les ficelles de la stratégie, les techniques les plus poussées de l'art de l'escrime. Combattant à armes égales, leurs combats ne se finissaient que lorsqu'ils ne pouvaient plus tenir debout. Pas une complicité, non cela n'existait pas chez les Ilyhiiris, mais une sorte de..respect commun s'était instauré, ou une espèce de compétition amicale. La voyant partir sur Druhi en habit de soie marqués des emblèmes royaux, il se demanda s’il avait passé tout ce temps à entrainer une gêne pour l’héritière et donc une morte. Son élève le rappela bien vite pour l'aider. Une bataille contre une matrone rebellée contre l'autorité royale lui permis de constater que celui qui réussirait à la tuer pour le trône n’existait probablement pas.

Askla avait à présent une fine chaine d’argent à son poignet et était au temple de Lloth. Le beau frère d’Hauclir fut son bras droit pour s’occuper de l’élevage nauglir. Les arrivages perpétuels ne laissaient pas le temps de s’occuper du ravitailler des troupes militaires, ce que celui-ci faisait régulièrement. Se retrouvant seul avec les gardes et les éleveurs travaillant pour lui, Hauclir confirma la réputation qu’avait le clan de vendre les nauglirs les plus féroces. Remplaçant régulièrement ceux dévorés ou tués par l’instinct de prédateur des bêtes, lui s’en sortait indemne. Pensant qu’il avait ça dans le sang, il s’y consacra entièrement et n’était pas encore marié.

Un soir, une rumeur ébranla Shainsa. Llothiane avait succombé lors du défi elfique alors que sa soeur en était sortie vivante. Un défi d'invocation. Son invocation lui était inutile, encombrante, il la maudissait. Cette fumée blanche qui lui fit perdre la voix pendant plus de 80 ans, cet entrainement seul et démuni auquel y a du s’y adapter. Cette fumée blanche faisant de lui une personne de faible constitution, ne pouvant pas longtemps manier sa claymore et finissant au poignard. Mais elle, elle avait réussi. Entendant cela sa gorge se serra, puis il afficha un simple sourire. Lhunara, son ancienne disciple avait définitivement dépassé le maître.






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Des commentaires ? "Yes your Highness". C'était mon instant citation.
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Crédit avatar et signature: Et bien, c'est le "Dark Elf"aha que l'on peut voir à la fin de cette vidéo - une capture d'écran donc.


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MessageHauclir Talderath Hauclir Talderath  Icon_minitimeVen 7 Jan - 7:49
Pour moi la fiche convient. Ton style me perturbe assez au niveau des répétions mais c'est typique à toi. Et l'on remarque bien que ce n'est pas des fautes d'inattention.

Mise à part cela tout me va.

En somme fiche validée selon moi.
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